samedi 30 octobre 2010

Accord mondial sans précédent pour protéger la biodiversité de la planète

Pays du Nord et du Sud ont adopté vendredi à Nagoya, au Japon, un accord sans précédent visant à protéger les espèces et les écosystèmes de la planète et à en partager plus équitablement les bénéfices.
Dix mois après l'immense déception du sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, la réussite de la conférence de Nagoya devrait, au-delà des dispositions parfois très techniques qu'elle comporte, redonner des couleurs au processus de négociation onusien sur l'environnement.

Les représentants de plus de 190 pays, à l'exception notable des Etats-Unis qui n'ont jamais ratifié la Convention sur la diversité biologique (CBD) lancée en 1992 lors du sommet de la Terre à Rio, ont adopté un "plan stratégique" en 20 points pour 2020 visant à freiner le rythme alarmant de disparition des espèces.
Ils se sont également mis d'accord sur un protocole contraignant sur le partage des bénéfices tirés par les industries de la pharmacie et des cosmétiques des ressources génétiques des pays du Sud (animaux, plantes, micro-organismes).
L'issue des discussions sur ce protocole ABS (accès et partage des avantages) était cruciale dans la mesure où nombre de pays en développement - qui le réclamaient à cor et à cri depuis plusieurs années - avaient clairement indiqué que le sort des autres décisions en dépendait.
Le Brésil, qui abrite la plus grande partie de l'immense bassin amazonien, où vit 10% de la totalité des espèces connues de la planète, avait insisté sur la nécessité d'arriver à un accord sur un partage équitable des ressources.

Le plan stratégique 2020 fixe comme objectif une augmentation sensible des aires protégées de la planète. Elles représentent actuellement 13% de la surface totale des terres et un peu moins de 1% de la surface totale des océans: un compromis a été trouvé pour un objectif 2020 de 17% pour les terres et 10% pour les mers.
Ce plan, qui n'a pas de caractère légalement contraignant, peut-il avoir un réel impact pour la protection des espèces à travers le monde?

Plusieurs engagements laissent cependant la porte ouverte à de nombreuses interprétations. Ainsi, l'un des objectifs prône l'"élimination", ou au moins la "réduction progression" des "subventions néfastes" pour la diversité biologique.

Des questions demeurent sur son influence concrète sur les innombrables subventions à la pêche, en Europe en particulier, alors que la surpêche de nombreuses espèces est scientifiquement documentée."70 à 80% des espèces de poissons que nous mangeons" sont pêchées au-delà de leur capacité de reproduction.
La prochaine "conférence des parties" de la CBD aura lieu dans deux ans, à New Delhi, en Inde.

AFP

vendredi 15 octobre 2010

J'ai fait un rêve…

Comme Martin Luther King, j’ai fait un rêve. Hier, vers les coups de 1 heure du matin, victime d’une insomnie, je suis sortie sur le balcon et je regardais ces travailleurs qui refaisaient nos trottoirs. J’ai d’abord commencé par en rire en me disant dieu merci, il va y avoir ce truc GNL ou je ne sais trop comment on l’appelle pour que nous puissions à nouveau renouer avec le plaisir de marcher sur des trottoirs comme avant. Alors, je me suis imaginée marcher sans avoir peur de me faire écraser.
C’est à ce moment que mon rêve fou a débuté. Pourquoi ne pas utiliser cet événement comme un élément déclencheur pour bâtir une ville propre pour nous et pour nos enfants. Fermez les yeux et venez partager mon rêve. Imaginez que les trottoirs sont tous beaux et propres. Vous êtes entrain de marcher et c’est clean, il n’y a pas de peaux d’orange, ni de sac en plastic ni de bouteilles de bière. La personne que vous croisez ne lance pas un gros crachat que vous avez à peine évité.
Tiens puisque c’est un rêve on va même visualiser le beau sourire qu’elle vous adresse en vous saluant. Ressentez vous ce petit chaud au cœur ? C’est génial non ? En tout cas moi j’adore, je me surprends même entrain de sourire pas vous ? Vous aimez ? Attendez ce n’est pas fini. Vous levez la tête et vous voyez tous ces immeubles repeints à neuf, aucun linge étendu dans les balcons. Oh ! Regardez, il y a même quelques pots de fleurs. Sur un des balcons, il y a une compatriote qui apprécie, tout comme vous les paysage et qui ne vous balance ni sceau d’eau sur la tête, ni épluchures ! Rien ! Vous marchez et rien ne vous menace au contraire tout vous sourit.
Pas de danger, ni à droite ni à gauche ni en face ni derrière ni en haut ni en bas. Alors, vous ressentez une grande joie mue par cette immense fierté d’appartenir à votre communauté. L’extase non ? Et là au moment où vous voulez traverser, vous ne voulez pas gâcher le rêve, vous décidez de participer à ce civisme en allant d’abord vers le passage piétonnier.
Au moment où vous traversez, le conducteur s’arrête et vous cède le passage. Vous vous sentez enveloppé par une atmosphère de douceur, d’amour et de joie de vivre. Que du bonheur! Vous vous dîtes j’aime ma ville. Vous pouvez ouvrir les yeux maintenant. Je ne sais pas pour vous mais moi j’ai soudain envie d’y croire. Pourquoi pas ? Les américains disent bien « Sky is the limit », « la seule limite est le ciel ». Ils le disent et ils l’appliquent. Alors, comment ? Comment ? Réaliser notre rêve pas si fou que cela si on y pense bien. Je me dis que nous autres, les habitants de ce pays on peut nous mobiliser autour d’un projet commun. Juste pour rêver, faisons l’exercice. Supposant, que nous sommes tous d’accords pour bâtir un futur propre pour nos enfants, on pourrait non ? Nos parents ont bien fait la guerre pour nous.
Alors, continuons à rêver aux actions que nous pourrions poser pour réaliser ce projet. Voici ce que j’imagine :
Étape 1 : Qui peut participer à ce projet : Toute personne habitant dans ce pays de 6 à 100 ans ou plus pour les ambitieux.
Étape 2 : Maintenant que nous avons nos acteurs, trouvons un nom à notre projet : Si vous vous dîtes tout bas, appelons le mission impossible, je vous interdis. Nous jouons à un jeu régi par une seule règle qui interdit toute pensée négative. Alors, continuons. Nous ne voulons pas non plus, l’appeler opération çi ou opération ça une opération risque de finir un jour et nous voulons perpétuer nos futures belles habitudes.
Que pensez vous de « Oran, j’aime ma ville ». Celle-là, c’est vrai je ne l’ai pas inventée. J’ai copié. Les montréalais disent « Montréal, j’aime ma ville ». De toute façon eux aussi ils l’ont presque copié des new yorkais qui disent « I love New York ». Et puis, je crois que ce n’est pas interdit de copier les bonnes pratiques non ? Mon coach me disait même que c’était un signe d’intelligence. D’ailleurs en PNL (programmation neurolinguistique), on m’a même expliqué que pour faire bien quelque chose, il suffit d’observer une personne qui le fait bien et de faire comme elle. Si votre orgueil vous taquine, on oublie le mot copier et on remplace par transfert. C’est mieux, je crois. On pourrait dire aussi « Alger, c’est mon patrimoine » ou « Annaba, c’est ma ville », « Tizi Ouzou, j’y veille » etc.
En arabe, en français, en kabyle, l’objectif étant que tout le monde comprenne le slogan, l’aime et se l’approprie.
Étape 3 : Maintenant nous avons un nom, la deuxième étape est franchie. Il nous faut, un symbole. On ne veut pas que cela coûte cher car jusqu’à présent nous n’avons pas le moindre centime. Et par les temps qui courent, on ne veut pas non plus organiser une autre fraude. Il y en a déjà assez. Tiens, à propos de fraudes, je crois que si la cadence se maintient, dans quelques mois on devra éditer un quotidien spécial fraude. Tous, les matins on achèterait un journal qui nous dirait combien d’argent a été volé et par qui.
Comme nous autres, nous avons décidé d’être positif, nous ne l’achèterons pas. Bon, revenons à notre symbole. Il doit être motivant, clair, visible et pas coûteux. Que pensez-vous d’un macaron de 4 cm de diamètre, de couleur vive avec notre slogan trouvé à l’étape 2 inscrit dessus et un tout petit drapeau de la nation. Ce sera notre vision commune. Avez vous remarqué, toute cette frénésie et euphorie autour du drapeau quand nous avons gagné au foot ? Repensez à vos émotions de ce jour. Capitalisons la dessus !
Étape 4 : Nous avons nos participants, notre slogan par ville et notre symbole avec notre drapeau dessus.
Comment faire pour financer ce projet ? La mauvaise nouvelle est que nous n’avons pas un sou mais la bonne et que cela ne coûte pas cher. Nous avons besoin d’argent juste pour confectionner le macaron. Pour cela, nous avons d’abord besoin de quelques leaders par ville. Une personne articulée, crédible et éloquente. Surtout n’oublions pas, aucune personne ne sera payée. Nous avons une structure virtuelle. Nous le faisons pour nous.
Dans chaque ville, on peut trouver un sponsor, des journaux et des stations radio ou tv. Des Sonatrach, des Djezzy, des Nejma, des ENI, des grands groupes privés etc.… Les walis et les maires pourraient être impliqués aussi. Chaque participant a le droit d’utiliser toutes ces influences pour la réalisation de notre projet car il le fait d’abord et avant tout comme citoyen.
Le sponsor confectionnera les macarons et les distribuera. Nous ne prenons aucun dinar de qui que se soit. Vous avez vu, on vient de trouver les sous pour nos macarons. Les journaux et radio diffuserons notre projet. Imaginez, un seul instant qu’ils parlent de nous autant et comme ils ont médiatisé le match Algérie/Egypte ! Ce serait le paradis non ?
Étape 5 : Qu’avons-nous déjà accompli ? Chaque participant a son macaron avec son slogan dessus. Qu’allons-nous faire ? C’est quoi notre objectif ? : On veut avoir une ville propre et on veut être un peuple propre avec beaucoup de civisme. Fixons nous un objectif réaliste pour une première étape :
• Des rues et des quartiers propres;
• Personne ne peut plus rien jeter dehors;
• Maintenir notre environnement propre, comment allons-nous faire ?
• Pour commencer, chaque matin, nous accrocherons notre macaron afin d’être reconnu par nos concitoyens.
L’idée derrière tout cela est que chaque citoyen finisse par vouloir à tout prix en avoir un.
• Passer à l’action : se discipliner soi même d’abord et avant tout ce qui veut dire appliquer religieusement notre concept. La suite dépendra de l’imagination de chacun et surtout de sa propre activité. Le meilleur canal de communication pour ce projet est le bouche à oreille.
Voici quelques pistes :
- Se respecter comme citoyen.
- Respecter tous les autres citoyens.
- Ne jamais rien jeter dans la rue.
- Prendre le temps d’expliquer le projet d’abord à nos enfants et les impliquer.
- Informez le maximum de personnes du projet. En parler partout au stade, au hammam, dans les écoles, au marché, au voisin, dans les mariages, dans les mosquées, dans les restaurants, dans les bars.
- Organiser des nettoyages de rues, de quartiers.
- Maintenir et suivre les rues et quartiers déjà nettoyés.
- Si quelqu’un jette quelque chose, expliquez lui votre macaron d’abord et ensuite ramassez la chose devant lui. Ex : «Bonjour, as-tu déjà vu ce macaron ? eh bien, il y a beaucoup d’habitants de cette ville qui ont décidé que notre ville était belle et que nous allions nous en occuper. On veut, que tout soit propre, c’est pour cela que je ramasse ce que tu viens de jeter. Veux-tu un macaron toi aussi ? »
-Les participants qui travaillent dans les services de première ligne avec la population doivent en parler au moins 50 fois par jour.
- Organiser des concours de dessin ou de chanson sur le projet (nos chanteurs de Raï qui se sont mobilisés pour le foot pourraient chanter sur notre projet)
- La mairie pourrait organiser un concours pour le quartier le plus propre.
- Le sponsor pourrait souligner les meilleures actions en offrant des cadeaux aux personnes les plus impliquées.
- Chaque participant qui connaît une personne influente doit l’impliquer.
• Ne pas oublier d’apprécier chaque rue propre;
• Diffuser les bonnes actions, fêter les succès;
• Ne jamais baisser les bras;
• Devenir obsédé par ce slogan et le partager avec le maximum de concitoyens : Nous avons un des plus beaux pays au monde, nous en prenons soin et pour le mériter nous devons être aussi beaux. Ouvrez les yeux. Si vous êtes toujours là à me lire, si vous n’avez pas décroché plus haut en pensant que je délirais, je vous en remercie.
En fait, si je parle de ce rêve ce matin, c’est parce qu’il existe des citoyens qui activent en ce sens. Ils sont trop peu nombreux et ne se connaissent pas tous, quelques uns ont même baissé les bras car ils n’y croient plus. C’est pour eux, pour leur rendre hommage et souligner leur civisme afin de leur offrir un second souffle d’énergie positive, que je publie ce texte aujourd’hui.

Nacera Kherbouche MBA expert en gestion de performance & business coach

mercredi 6 octobre 2010

Projet "Quartier Propre"

Comme beaucoup de pays en développement, l’Algérie connaît une grave dégradation de son environnement. Hadjout en est devenue une référence. Cette réalité amère est liée surtout au niveau très faible de réflexions et de prises d’initiatives de la part des autorités locales, ayant entrainé dans le sillage une perte de confiance totale de la population en leur APC (élus et services) qui s’est traduite par une démission collective vis-à-vis de leur environnement.
L’école formelle, telle qu’elle existe, semble loin d’être en mesure de répondre aux besoins et aux réalités du citoyen.
Conscient de ces problèmes, le Ministère de l’aménagement du territoire et de l’Environnement a mis en œuvre un projet pilote intitulé « Quartier Propre » en vue d’utiliser l’éducation au civisme comme un outil efficace dans la lutte pour un développement durable.
Le projet a pour objectif la sensibilisation et l’implication du citoyen, en matière d’éducation à l’environnement et dans le domaine de la santé.
Le programme est organisé principalement autour des associations à caractère environnemental, dont « Bulle Verte » représentant la localité, est partie prenante et animé par les citoyens qui tentent d’entreprendre des activités pour nettoyer et améliorer l’environnement de leur quartier et de ses alentours.
Le projet pilote cherche à lier directement le citoyen à la communauté où il se trouve et pourrait servir de modèle à d’autres quartiers de la ville partageant des réalités semblables.

vendredi 1 octobre 2010

L’entretien des avaloirs : Oubli ou Négligence

En plein automne, les pluies diluviennes peuvent à tout moment nous surprendre.
Le danger est imminent et la ville risquerait d’être submergée par l’eau. Signalons à ce propos que ce problème porteur d’ une catastrophe désastreuse aux conséquences très graves pourrait s’avérer fatale et reflèterait, l’incompétence qui ne cesse de porter préjudice à notre ville, qui n’a pas fini, de subir les contrecoups, de la négligence. En effet, par cette évidence amère, les avaloirs obstrués de certains quartiers et du centre ville, ne peuvent résorber toute l’eau des pluies. Pourtant la situation se répète chaque année. A cette situation désolante, il faut ajouter la dégradation de certains axes routiers, des ruelles cachées et des regards, qui se dégradent sans que les services de l’APC, là aussi, interviennent.

Cette situation chaotique, et l’état de déliquescence, des autorités, met en lumière l’incapacité, de prendre les mesures adéquates et conservatrices en cas de catastrophe naturelle.

vendredi 9 juillet 2010

Quand est-ce que ?

« Bulle Verte » exprime son entière reconnaissance et tient à présenter ses sincères remerciements à Mr Khaled BELKACEM pour sa communication intitulée :
« Environnement dans la conception de l’Islam ».
Une communication, dans laquelle un rappel pertinent sur la problématique actuelle de l’environnement ainsi que les grands principes que nous enseigne notre religion, l’Islam dans le domaine en question.


C’est dans ce sens que Mr BELKACEM a structuré sa communication en deux parties, qui finalement, se retrouvent intimement liées l’une à l’autre en tout point de vue.

Une invitation lancée aux participants à partager quelques réflexions sur le thème en question.

Effectivement aujourd’hui tout le monde ou du moins tous les présents à cette communication sentent un énorme besoin d’une véritable éducation écologique où tout un chacun est interpellé et particulièrement le rôle des parents, de l’école, de la mosquée.

Le cri de détresse devant les problèmes de pollution que nous vivons aujourd’hui, surtout à l’échelon local, est révélateur d’une conscience collective, les critiques étaient objectives, par contre, les suggestions, l’imprégnation à la problématique et l’implication directe sur le terrain restent encore dans le subconscient collectif « l’apanage » des autorités, de la mosquée, de l’école etc.

L’animation et les débats avaient pris comme il fallait s’y attendre le sens figé et éternel dans l’attitude de notre société, à savoir, celui des constats et des critiques !

Quand allons-nous comprendre que c’est la société qui fait l’homme et non l’inverse ?

Quand aurions-nous la conviction que notre quotidien nous appartient et c’est à nous de lui imposer réflexion, organisation et enfin application ?

Comment pourrions-nous amener un élu, un imam, un administrateur, un policier, un gendarme etc., à aller dans le sens logique des besoins de la société et à n’user que de ses prérogatives pour son bien-être ?

dimanche 4 juillet 2010

Bilan d'une journée de sensibilisation

A l’occasion de la célébration de la journée du 1er mai 2010, notre association à vocation environnementale, en l’occurrence « Bulle Verte » a organisé un mini cross communal durant la matinée de la journée, dont le départ a eu lieu à partir de la place d’armes et l’arrivée a été prévue au niveau de la forêt de SIDI SLIMANE.

L’objet de cette manifestation revêt beaucoup plus un intérêt environnemental que sportif, et ce, par la vulgarisation du projet de création de la forêt récréative de
SIDI SLIMANE envers la société civile, et dont l’étude est déjà lancée.

Pour ce faire et dans le but de transmettre le message à qui de droit, avec à l’aval une réussite certaine de cette initiative, sa préparation avait besoin de certains moyens matériels dont les autorités locales (APC) avaient été sollicitées de bien vouloir les mettre à notre disposition.

Suite à cette journée de sensibilisation à la protection du patrimoine naturel et rentrant dans le cadre des activités planifiées par « Bulle verte », un bilan a été dressé en l’an deux mille dix, dimanche, le deux Mai à vingt heures.

A la suite des différentes interventions et de réflexions pertinentes relevées par l’un et l’autre des membres présents il s’en est déduit des aspects aussi bien insatisfaisants que satisfaisants.

Aspects satisfaisants :

1- Présence et contribution salutaires des autorités locales, en l’occurrence :
- Messieurs le président de l’assemblée populaire et communale Yacine Mazouni et ses adjoints Mohamed Malaoui et Nouri Djilli
- Monsieur le chef de la compagnie de la gendarmerie de la daïra de Hadjout et ses éléments
- Le corps de la protection civile de la daïra
- Le corps de la sureté de la daïra

2- Contribution du bureau d’études « EL.MOHANDES » par la présentation d’un aperçu du projet en cours.

3- Contribution effective et salutaire dans l’organisation du cross, d’une de nos fiertés locales de la discipline, en l’occurrence Mr Benaïcha Sadok.

4- Réussite totale du vecteur de cette journée (mini-cross) due, en premier lieu, à la parfaite organisation et en second lieu, par la participation d’un nombre appréciable de crossman de différents âges.

Aspects insatisfaisants :

1- De la part de Bulle Verte
- Des absences répétitives de certains membres fondateurs
- Une préparation des plus « précaires » de par un manque interrogatif d’une réflexion en amont de l’évènement et une « répartition-coordination » aléatoire des tâches prévues.
- Une communication arbitraire pour ne pas dire inexistante.
- Négligence injustifiée dans la collecte des coordonnées des personnes présentes au cours de l’évènement et la pérennisation de l’événement par des photos.

Des insatisfactions qui nous incitent à revoir notre démarche et remettre en question notre sens du bénévolat et de l’engagement !

2- De la part des autorités locales concernées
- Absence inattendue et regrettable de la première instance chargée de la sauvegarde du patrimoine forestier, en l’occurrence, la subdivision des forêts de la daïra (une absence suite à laquelle, une correspondance s’impose)
- Promesses aucunement suivies d’effets sur terrain des élus chargés du suivi de la préparation sur certains points discutés et approuvés lors de la réunion provoquée en amont de la dite-journée en date du 26/04/2010 à savoir :
a/ Le contenu des banderoles à leur charge fût incorrect et leur emplacement fût aberrant et inapproprié par rapport à l’objectif escompté,
b/ L’absence non convaincante de la médiatisation à la criée de l’évènement par mégaphone.
c/ Le nettoyage d’une micro-parcelle du site pour accueillir les crossman et les invités n’a pas été effectué, pire encore, les ordures et gravats existants ont été étalés au lieu d’être dégagés.

Suite à ce constat nous sommes en droit à se demander, qui gère quoi et qui gère qui !!!! Nonobstant le fait que ce sont les mêmes services concernés de l’APC qui étaient, dans un passé assez récent, à l’origine de cet acte criminel envers la nature, avec une complicité d’aveuglement des services des forêts sensés protéger le patrimoine forestier de toute agression humaine (déversement, abattage, mise à feu, etc.)

dimanche 30 mai 2010

L’ENVIRONNEMENT DANS LA CONCEPTION ISLAMIQUE.

La présente communication rappelle de façon résumée la problématique actuelle de l’environnement qui se pose aujourd’hui à l’humanité entière ainsi que les grands principes que nous enseigne notre religion, l’Islam, dans le domaine qui nous intéresse.
Il serait prétentieux de ma part de vous exposer en quelques mots ce que dit le Saint Coran et la Sunna Ennabaouiya dans le domaine de l’environnement.
Les questions relatives à l’environnement occupent depuis quelques années une large part de l’actualité et retiennent de plus en plus l’attention de la communauté internationale et de l’humanité entière.
Des rapports dans la presse, des films, des documentaires ou des émissions à la télévision ont traité ces questions et notamment des dégâts causés à la Nature par le comportement irraisonné de l’Homme.
Aujourd’hui l’équilibre entre l’homme et la nature est fragile ; cet équilibre a été considérablement fragilisé durant le siècle dernier et le début du siècle présent.
Les questions de l’environnement ont été abordées par les experts, aussi bien par les scientifiques, par les économistes, par les politiques, par les sociologues, par les juristes... ils ont insisté surtout sur le côté matériel et technique de problèmes environnementaux que subit notre planète. Le domaine spirituel et religieux n’a été que rarement voire pas du tout évoqué au niveau des instances internationales et les institutions concernées par l’environnement.
Pour introduire le sujet je dirai, pour l’Islam, le rapport de l’homme avec la nature, n’est pas seulement matériel mais spirituel aussi.
Nous lisons dans le Saint Coran (Sourate Abassa, Verset 24) :
"Que l'homme considère sa nourriture"
Il ne s’agit pas de regarder simplement la nourriture dans le but de satisfaire ses besoins et de la déguster mais Allah nous invite à « considérer » cette nourriture, à réfléchir et à méditer sur les Bienfaits qu’Il nous accorde.
Pour l’Islam Respecter la Nature c’est Craindre Dieu.
Qu’est-ce l’on entend par « environnement » ?
Il existe plusieurs définitions du concept environnement dont celle retenue lors de la conférence tenue sous l’égide des nations Unies à Stockholm en 1972.
Pour simplifier on peut dire que « l’environnement naturel » est tout ce qui nous entoure; c’est le milieu dans lequel nous vivons en tant qu’êtres humains; ce milieu inclue aussi bien le sol, l'eau, l’air, les ressources naturelles, la faune y compris le monde des insectes, la flore … ainsi que les diverses relations naturelles entre toutes ces composantes.
A côté de cet environnement naturel existe « l’environnement civilisationnel » ou l’environnement sociétal qui est constitué de tous les systèmes conçus par l’homme dans son milieu naturel (activités économiques, sociales et culturelles politiques…).
Le concept environnement dans l’Islam.
Pour l’Islam qui intègre ces deux dimensions « environnement naturel » et « environnement sociétal », le concept environnement est encore plus vaste. L’ « environnement naturel » représente une entité bien vivante où les composantes naturelles par exemple la terre, les montagnes, les arbres … y compris les corps célestes ne sont guère des blocs inanimés mais dotés de vie et de sensibilité. Plusieurs versets du Coran nous le montrent :
Allah dit dans la Sourate El Israa (Le voyage nocturne), Verset 44 :
"Les sept cieux, la terre et tout ce qui s’y trouve célèbrent ses louanges ; il n’y a rien qui ne célèbre ses louanges, mais vous ne comprenez pas leurs louanges. Dieu est plein de mansuétude et Il pardonne."
Et dans la Sourate Errahmène (Le Très Miséricordieux) Verset 6 :
« Et les étoiles et les arbres se prosternent ».
Les dégâts causés par l’homme à la nature
Le Saint Coran utilise un terme bien générique pour désigner la pollution sous toutes ses formes et les dégâts causés à la nature, c’est le mot désordre (el Fassâd).
Nous lisons dans Sourate Al Aaraf Verset 56
« Et ne semez pas la corruption (le désordre) sur la terre après qu'elle ait été façonnée (réformée). Et invoquez-Le avec crainte et espoir, car la Miséricorde d'Allah est proche des bienfaisants ».
Parmi les grands dégâts qui ont affecté dangereusement la nature et qui menacent la vie humaine sur terre, il est souvent cité par les experts:
- La raréfaction de ressources naturelles due au pillage et au gaspillage des ressources naturelles et des matières premières non renouvelables comme par exemple le pétrole l'argent, l'or, le zinc, l'étain, le plomb, le cuivre, le nickel…
Cette raréfaction de ressources naturelles constitue l’un des grands enjeux de ce siècle. Elle a engendré des conflits régionaux et géostratégiques entre les nations ; actuellement la guerre du pétrole en Irak et le contrôle systématique des ressources énergétiques au Moyen Orient en est une parfaite illustration. La région sud du Soudan, le Darfour, est un cas édifiant de la nouvelle guerre froide, entre certaines grandes puissances. L’accaparement de l’eau par la force a également engendré des guerres par le passé. Comme les réserves mondiales d’eau potable s’amenuisent alors que la population mondiale s’accroît de nos jours, le contrôle des réserves en eau « source de vie » constituera l’un des grands enjeux à l’échelle planétaire. La guerre dite des six jours a permis à Israël de prendre le contrôle des nappes phréatiques de la Cisjordanie et celles du Golan. D’autres exemples peuvent être cités de part le monde pour le contrôle des ressources en eau. La raréfaction de certains minerais pourrait engendrer dans l’avenir un climat d'instabilité entre les nations et provoquer des conflits violents. L’accès à certaines matières premières minérales, le cas de l’uranium par exemple, a ouvert déjà la porte à un affrontement froid entres les grandes puissances mondiales pour l’exploitation de ce minerai.
- L’érosion de la biodiversité (diversité des espèces) et la menace de disparition voire la disparition de certaines espèces vivantes animales, végétales.
Les experts ont dressé des listes d’animaux menacés de disparaître à jamais de la vie terrestre. Même certains insectes très utiles à la vie humaine sont menacés. Le cas de l’abeille par exemple « le fusible le plus exposé aux diverses pollutions de la terre ». L’apport de l’abeille à la vie humaine n’est plus à démontrer ; cet insecte « pollinise », selon les experts, 85% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète et trois quart des cultures qui nourrissent l'humanité dépendent de l’abeille. Sans abeille, ni pollinisation et pratiquement ni fruits, ni légumes.
Dans notre pays certains animaux sont également menacés de disparaître ont peut citer le cas El Fahd (le guépard) qui vie dans la région de Djanet), Edhabye (Le cerf de Barbarie) Errym (La gazelle du Sahara), le singe magot et bien d’autres espèces animales et végétales.

- La désertification et la dégradation des sols en raison principalement de la déforestation, et du phénomène de l’érosion. Selon la FAO, environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent annuellement sur terre et que les déserts (chauds et froids) couvrent aujourd’hui 63% de la surface de la terre. Au moins 2 milliards de personnes sont concernés par la désertification, soit le tiers de l'humanité. Il n’est plus à démontrer que la forêt est très utile pour les êtres vivants et joue des rôles multiples. La forêt est le principal moyen de la planète pour diminuer les quantités de gaz toxiques dans l’atmosphère tels que l’oxyde de carbone et le dioxyde d’azote.
Le phénomène de la déforestation est responsable d’une incapacité croissante de la terre à diminuer le C02 dans l’atmosphère.
Aujourd’hui on parle souvent de la déforestation de l’Amazonie, poumon de la planète pour la culture du soja principalement; de la déforestation dans la région du Sud-est asiatique pour la plantation d'huile de palme ; on parle également de dévastation des forêts de l’Afrique…

« Couper des arbres est toujours plus rapide que de les planter ».

En plus de l’érosion qui est causée par l’homme, déforestation, occupation anarchique des terres, croissance des villes, intensification des réseaux routiers, il y a également l’érosion causée par les vents, les différences de températures … Le désert avance. Dans notre pays le désert ne commence plus à Laghouat comme on l’habitude de dire mais bien aux portes de Médéa.

- La pollution de l’eau des mers, des rivières par les rejets industriels (industries chimiques et pétrochimiques, tanneries, teintureries textiles…), par les rejets domestiques et des eaux usées, par les fuites et les rejets de produits pétroliers, les accidents pétroliers en mer (cas des marées noires). L’exemple que vit actuellement la planète, c’est la marée noire du Golfe du Mexique, une catastrophe écologique majeure dont les conséquences sont insoupçonnables, « Le Tchernobyl américain » comme l’a dénommé la presse internationale.
Ajoutons à cela la pollution des nappes souterraines due à l'épandage de produits solides ou liquides à la surface du sol tels que les engrais, les herbicides, les pesticides…

- La pollution de l’air qui a engendré la dégradation de la couche d'ozone (trou d’ozone), à cause des rejets de quantités importantes de gaz toxiques dans l'air (notamment l’oxyde de carbone CO2 et le dioxyde d’azote) par les usines industrielles et les unités d’incinération, par les moyens de transport (avions, véhicules…)
De nombreux experts concluent à un réchauffement de la terre lié à l’effet de serre et prévoient pour les prochaines décennies une hausse de la température moyenne mondiale comprise entre 1,4 et 5,8°C ce qui provoquerait une nouvelle réduction de la nappe glaciaire de l'hémisphère Nord (Arctique) et par là même une élévation du niveau de la mer comprise 9 et 88 cm. Ainsi si la montée du niveau de la mer a déjà entraîné l'immersion définitive de certaines petites îles qui étaient habitées auparavant, certains scientifiques prévoient une menace sérieuse de disparition, c’est le cas de certaines îles en Polynésie (Océan Pacifique), les îles Maldives (Océan Indien) ainsi que toutes les îles dont l’altitude moyenne ne dépasse pas deux à trois mètres.

En plus de la pollution de l’air que nous respirons, il y a aussi pollution spatiale due aux débris spatiaux dont on ne parle pas souvent. Ces débris se sont accumulés dans l’espace, comme les satellites inactifs, les morceaux de lanceurs spatiaux, les fragments et les pièces de matériaux spatiaux perdus par des astronautes. Plusieurs experts s’inquiètent des éventuelles collisions entre les satellites et ces divers déchets spatiaux
- L’environnement de proximité, du quartier et de la cité, est envahi par des ordures et des détritus de toutes sortes. Certaines cités sont devenues des dépotoirs et croulent sous leurs ordures. On a la désagréable sensation de trouver des tas d’ordures jetés un peu partout.
Les bouteilles, les gobelets et sachets plastiques jetés un peu partout dénaturent encore plus le milieu de vie. Ce phénomène est devenu à nos jours un fléau.
Il est souvent rappeler par les scientifiques que les déchets que nous jetons ou abandonnons par ignorance ou négligence ne se dégradent pas du jour au lendemain. Selon le type de déchet, cela peut prendre quelques mois à quelques siècles ; pour un certain type de sac en plastique les experts parlent plus de quatre siècles.
Ajoutons à ce décor les nuisances sonores (exemple des pétards, la musique à forts décibels, les klaxons…) qui peuvent être sources de stress ou de conséquences pathologiques particulièrement pour les malades, les personnes âgées et les nourrissons.
- 7… la liste des dégâts est malheureusement bien longue menaçant toute sorte de vie sur la terre.
Tous les experts mettent en cause le comportement irraisonné de l’homme et ses agissements sur la nature ; ils mettent en cause également « le progrès technique qui ne tient pas compte de tous les aspects de la vie humaine ».
L’exemple de la vache folle est bien édifiant :
Comme a ironisé un conférencier : « Est-ce la vache qui est devenue folle ou c’est bien l’homme qui est devenu fou ? »
N’est-ce pas l’homme en utilisant les farines animales et des produits industriels pour l’alimentation des bovins qui a rendu la vache malade ?
Que nous enseigne l’islam dans le domaine de l’environnement et de la préservation de la nature
Pour mieux comprendre les éthiques environnementales de l’Islam, intéressons-nous d’abord à la création de l’Homme, parce que l’homme constitue, parmi toutes les composantes du milieu naturel, l’élément essentiel.
L’Homme, le vicaire sur terre, une parfaite créature :
L’homme a été choisi par Allah comme vicaire sur terre.
Nous lisons dans la Sourate El Baqara (La Vache/La Génisse) Verset 30 :
«Lorsque ton Seigneur dit aux Anges je vais placer un vicaire (Khalifa) sur terre … ».
L’homme a été choisi par Allah comme vicaire sur terre. La notion de vicariat (el Khilafa) attribue à l’homme la mission de dépositaire, de gérance sur terre à condition de ne pas outrepasser les restrictions imposées par son statut de dépositaire de "mustakhlaf".

L'homme n'a donc qu'un droit de jouissance sur tous les biens mis à sa disposition par Allah. C’est en quelque sorte un usufruitier qui a le droit de jouissance ; il n’est pas le vrai propriétaire. Tout ce qui est dans les cieux et sur la terre appartient à Allah Malikou’l Moulk.
Par cette mission confiée par Allah El Karim, un grand honneur est accordé à l’homme.
« Nous avons anobli les fils d'Adam Sourate … »
Qâf Versets 6
Mais c’est aussi une très grande et lourde responsabilité acceptée par l’homme.
S El Ahzab 72 :
« En vérité, Nous avons proposé le dépôt de la foi aux cieux, à la terre et aux montagnes, mais tous refusèrent d'en assumer la responsabilité et en furent effrayés, alors que l'homme, par comble d'ignorance et d'iniquité, s'en est chargé ».

Donc l’Homme doit être à la hauteur de cette responsabilité qu’il a acceptée.
Allah a créé l’Homme en une Parfaite créature :
Le Coran décrit l’homme comme une créature parfaite (Ahsani taqwyeme) :
« Certes nous avons créé l’Homme en la plus belle prestance »
Sourate At-Tîn (Le Figuier) Verset 4 :
Nous lisons dans la Sourate Ghâfir (L’Absoluteur) Verset 64 :
« …Qui (Allah) a conçu vos images et les a faites de toute beauté… »
Allah a doté l’Homme de l’intelligence et de la science :
Il faut comprendre par créature parfaite non seulement physiquement mais aussi spirituellement. L’homme a été doté de l’intelligence, de la faculté de raisonner et de comprendre.
Allah dit dans la Sourate Errahmane 55 Verset 3 et 4 : « A (Dieu) créé l’homme. Et lui apprit la rhétorique »
C'est-à-dire la Science de la parole ; beaucoup de versets du Saint Coran mentionnent ce don de Dieu à l’homme en le dotant d’une science et de la faculté de s’exprimer.
« Il a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas » Sourate El Alaq Verset 5
Allah a invité l’homme à réfléchir sur ce qui l'entoure, à méditer et à étudier l’organisation de cette Nature.
L'Islam rend hommage aux scientifiques qui parviennent à découvrir les Vérités Scientifiques de la Création et déceler les Signes de la Toute-puissance de Dieu, Ordonnateur de l'univers et Créateur de toute chose dans l'univers terrestre ou cosmique.
L’Islam rend également hommage à tous ceux qui utilisent les connaissances ainsi acquises dans la mise en valeur des Bienfaits mis par Dieu à son service.
La création de la nature au profit de l’homme :
Il faut s’intéresser également à la création de la Nature pour mieux comprendre le concept de l’environnement selon l’Islam et juger l’équilibre qui existe entre ces deux principales composantes. La lecture du Saint Coran nous fait apparaître dans plusieurs sourates la perfection de la Création et la merveilleuse et magnifique architecture de la Terre et de l'Univers.
Dans la Sourate El Baqara (La Vache/La Génisse) Verset 29 :
« C'est Lui (Allah) qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient ».
Dieu a mis à la disposition de l’homme toutes les richesses, tous les trésors de la terre et l’a privilégié aux autres créatures.
La notion « service au profit de l’homme », le verbe sakhara », revient très souvent dans les versets coraniques.
Nous lisons dans la Sourate Luqman, verset 20 :
« Ne voyez-vous pas que Dieu a mis à votre service ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre ? Il a répandu sur vous des bienfaits apparents et cachés. Certains hommes, cependant, discutent au sujet de Dieu, sans aucune science, ni direction, ni Livre lumineux".
Nous lisons dans la Sourate Les Abeilles Verset 14
"C’est Lui qui a mis la mer à votre service pour que vous en retiriez une chair fraîche et les joyaux dont vous vous parez. Tu vois le vaisseau fendre les vagues avec bruit pour que vous partiez à la recherche de ses bienfaits. Peut-être serez-vous reconnaissants !" .
Nous lisons dans la Sourate La lune Verset 49 :
« Nous avons créé toute chose selon une proportion prédéterminée »

Ce verset nous renvoie vers le déterminisme scientifique c'est-à-dire que tout phénomène a une ou plusieurs causes. Dieu n’a rien laissé au hasard ; tout a une règle et une finalité.

Parmi les grands composants naturels :
Le mot « Terre » est cité plus de quatre cent fois dans le Saint Coran. Il cite sa rondeur, sa forme sphérique (takwir), sa rotation, son mouvement...
Nous lisons dans la Sourate El Moulk (Le Royaume) Verset 15
« C'est Lui qui vous a soumis la terre: parcourez donc ses grandes étendues. Mangez de ce qu'Il vous fournit. Vers Lui est la Résurrection ».
Le Coran souligne que la Terre n’a pas été uniquement créée dans l’intérêt de l’homme. Dieu l’a préparée pour tous les êtres vivants et énonce que les animaux constituent des communautés ; ils sont semblables en cela aux hommes.
Donc nous devons respecter toutes les Créatures d’Allah.
Le mot « Eau », source de vie, est cité plus d’une soixantaine dans le Saint Coran.
L’eau premier élément naturel qui existait avant la création des cieux et de la terre. L’eau est bénéfique aux êtres vivants.
Nous lisons dans la Sourate El Baqara Verset 22
« C'est Lui qui vous a fait la terre pour lit, et le ciel pour toit; qui précipite la pluie du ciel et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir, ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela) ».
Concernant les astres et les corps célestes il est dit dans le Saint Coran que Allah a mis à notre service le soleil et la lune, assujettis à une perpétuelle révolution. Il a mis à notre service la nuit et le jour.
Le Coran mentionne la régularité des mouvements du soleil et la lune qui évolue minutieusement ce qui relève d’un calcul très précis.
« C’est Lui qui créa la nuit et le jour, le soleil et la lune chacun nageant dans son propre orbite » Les Prophètes V 33
Comme disait un scientifique musulman : « L'univers, avec ses milliards de galaxies, ses planètes, ses nébuleuses, ses comètes, ses météorites forme un tout homogène, merveilleusement organisé et maintenu en équilibre. Il est pourtant incroyable qu'aucune collision susceptible de perturber l'ordre de l'Univers ne se produise. Ce miracle devrait nous donner tous à réfléchir. Imaginer un seul instant si l’homme avait la capacité de déplacer le soleil, de l’éloigner ou le rapprocher ? »
Le Saint Coran mentionne l’importance des vents pour la vie humaine, leur fonction fécondatrice et la formation de la pluie qui en résulte. Les vents sont annonciateurs et porteurs de pluie donc de vie et de donc de nourritures.
Des dizaines de nourritures et fruits sont cités dans le Saint Coran.
Nous lisons dans Sourate Ibrahim 14 V 34:
« Et Il vous a accordé de tout ce que vous lui avez demandé. Et si vous comptiez les bienfaits de Dieu, vous ne sauriez les dénombrer. L’homme est vraiment très injuste, très ingrat ».
L’homme est-il reconnaissant et obéissant à son Créateur, le Seigneur des Cieux et de la Terre ? Est-il fidèle au dépôt (el Amana)?
Allah a créé le milieu terrestre au profit de l'homme. Donc l’homme est tenu de développer ce milieu terrestre, de le garder en bon état et de le préserver pour lui et les générations à venir. Toute dégradation de l'un des éléments ou composants du milieu naturels sera dommageable à l'humanité tout entière.
Les versets 6 et 7 de Sourate El Alaq 96 mentionnent que dès que l’homme se sent hors de besoin il outrepasse la mesure.
D’autres versets nous montrent que l'homme n'a pas toujours été à la hauteur de son rang dans ce monde. Par son égocentrisme et ses agissements, ses rapports avec son environnement sont parfois incompatibles avec la noble mission qui est la sienne. Selon Islam l’homme est le premier et le dernier responsable.

En conclusion et en résumé de ce que je viens d’exposer :
Aujourd’hui nous sentons un énorme besoin en une éducation écologique. Tout un chacun est interpellé et tout particulièrement les parents, l’école, la mosquée…
L’Islam nous dicte un ensemble de préceptes et principes moraux que nous devons scrupuleusement respecter pour préserver le milieu naturel dans lequel nous vivons.
Préserver l’environnement est plus qu’un devoir, c’est un culte et toute agression portée à la nature est considérée comme une atteinte grave à la loi divine.
L’Islam nous incite à mieux connaître notre environnement, étudier l’organisation de la nature et de méditer sur les merveilles de la Création. Dans le Coran la science est omniprésente et s’impose à la vie de l’homme durant toute son existence mais pour l’Islam son point de départ démarre de la crainte de Dieu.
"Ne considèrent-ils pas au-dessus d'eux le firmament ? Ils voient comment Nous l'avons édifié et orné et qu'il est sans fissure" Sourate Qâf verset 6;
Pour l’islam, l’homme a le droit de tirer profit des ressources qui se trouvent sur terre. Cependant, il a aussi le devoir de tirer profit de ces ressources de façon modérée. Allah nous met en garde contre le gaspillage de toute chose.

Nous lisons dans la Sourate El Aaraf :
« ….Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès, car Il (Allah) n’aime pas ceux qui commettent des excès ».
La Sunna nous apprend que l'Envoyé d'Allah a fait ses ablutions avec un demi-litre d'eau et il a fait la purification par lavage avec un çà d'une contenance de quatre mudd-s l’équivalent de deux litres d’eau.
L'islam est selon les exégètes « pour le progrès scientifique et technique mais pas à n’importe quel prix. L'application de la technique doit respecter l’éthique et tenir compte de tous les aspects de la vie humaine. L’objectif est de réaliser le juste milieu c’est à dire un équilibre entre le développement socio-économique et le respect de l’environnement : un équilibre entre nos désirs d'une part et nos devoirs d'autre part, devoirs tels que définis par Allah et Son Prophète (QSSSL) ».

L’islam considère la pollution délibérée sous toutes ses formes, dégâts causés aux composantes naturelles, comme une ingratitude vis-à-vis des bienfaits d’Allah. Il nous met en garde toute atteinte à l’environnement.

Nous lisons dans la Sourate Les Romains Verset 41 :
« Le désordre (la corruption) est apparue sur terre et dans la mer pour ce que les gens ont acquis de leurs propres mains afin qu’Il leur fasse goûter une partie de ce qu’ils ont fait, peut-être reviendront-ils ».
Malheureusement l’homme est inconscient de ses méfaits ; il viole les lois de la nature et méprise toute justice divine.

On ne le répètera jamais assez, l’Islam est la religion de la propreté et de l'embellissement. La propreté fait partie de la foi. Il nous recommande de maintenir en état de propreté nos maisons, la rue, les lieux publics, les mosquées...

Selon un hadith de notre Prophète (QSSSL) :
"Allah est Pur, Il aime la pureté, Il est Propre, Il aime la propreté, Il est Bon, Il aime la bonté, Il est Généreux, Il aime la générosité. Nettoyez donc autour de vous ».

Le Prophète (la paix soit sur lui) a compté comme une branche de la foi du musulman "le fait d'enlever du chemin ce qui cause du tort.".

La propreté ne doit pas être considérée qu’au sens physique. Le corps doit également être purifié des mauvaises actions qui peuvent nuire à ses relations avec les autres et avec Allah.

L’Islam interdit toute forme de bruit qui nuit à autrui ; les conseils du Prophète Luqman (QSSL) à son fils sont des leçons à appliquer.

L’Islam nous recommande de planter le maximum de plantes et d'arbres.

Notre Prophète (QSSSL) a dit :
« Le musulman ne plante un arbre fruitier, ou sème une graine,
et qu’un homme ou un animal ou un oiseau en mange, sans qu’une aumône ne lui soit comptée au jour de la résurrection.

Il a aussi dit :
"Si la fin du monde venait à survenir alors que l'un d'entre vous tenait dans sa main une plante, alors s'il peut la planter avant la fin du monde, qu'il le fasse !"

L’Islam nous recommande d’établir des rapports sains avec les animaux et de ne pas les tuer inutilement.
Le Prophète (QSSSL) disait :
« Il n’y a point un moineau ou un animal plus gros, que l’homme ne tue sans excuse, sans qu’Allah ne lui demande des comptes le jour de la résurrection au sujet de ce qu’il a tué. »

Nous sommes tenus de protéger et de préserver l'environnement, car, ce faisant, nous protégeons les créatures de Dieu qui prient et glorifier Allah.

La conduite et les paroles du Prophète font état chez lui d’une très grande sensibilité et de respect envers la nature et les animaux. Il disait :
« Vous seriez certainement récompensés pour vos bienfaits envers toute créature qui a un cœur battant »

L’Islam nous recommande de créer un environnement sociétal de cordialité et de bienséance, recommandation parfaitement décrite dans ce hadith du Prophète (QSSSL) :

« Nul d’entre vous ne sera véritablement croyant tant qu’il ne désire pas pour son frère ce qu’il désire pour lui-même. »
Il incombe donc à chaque Musulman de veiller à la préservation et à la conservation de la nature, d'autant qu'elle constitue l'un des merveilleux témoignages de la Toute-puissance de Dieu, Ordonnateur de l'univers et Créateur de toute chose.
La protection de l’environnement est une obligation religieuse. S'acquitter de ses devoirs envers la nature tel que le recommande l'Islam, l’homme aurait pu éviter les divers désastres écologiques qui ont marqué son histoire, désastres ayant affecté et affectent malheureusement encore tout autant le milieu naturel que l'humanité tout entière.
Allahouma Arham Chouyoukhana oua Mouaalimina de l’Ecole coranique et de la Médersa el hourra de Hadjout (Marengo) qui nous ont appris enfants quelques Chapitres du Saint Coran.
Rendons donc grâce à Allah qui a conçu cet Univers dans l'ordre et l'harmonie, pour le bien de l'humanité.
Communication exposée le 15 Mai 2010 à la bibliothèque de la ville de Hadjout (Wilaya de Tipaza par Mr Belkacem-Rabah Mohamed Khaled Economiste.

mardi 30 mars 2010

UN RAPPEL

Introduction :
Les eaux, les marécages et les rivages, les cours d’eau en général de notre pays appartiennent à tout le monde. Nous avons tous la responsabilité de protéger ce précieux patrimoine en minimisant notre impact sur le milieu aquatique.

Conformément à son mandat, qui est notamment de promouvoir la sécurité nautique et de protéger le milieu aquatique, Bulle verte propose ce guide aux plaisanciers. Nous espérons qu'il vous aidera à profiter davantage de notre milieu aquatique et à préserver le patrimoine exceptionnel des richesses paysagères.

Mieux connaitre notre environnement pour mieux le protéger :
C’est quoi un écosystème ?
Un écosystème est tout simplement une composante de deux éléments :
1) Biotope : c’est le milieu ou vivent l’être vivant
2) Biocénose : c’est l’être vivant lui même
Exemple : un lac est un Biotope; on peut citer plusieurs Biocénose comme les poissons les algues etc.
Il est temps de changer ‘’ LE VIRAGE VERT‘‘ :
Depuis l’ère industrielle l’homme est défini comme étant le 1er élément destructeur dans l’environnement, il est devenu un ennemi de la nature.
Avec le développement des secteurs urbanistique, industriel et agricole, le milieu naturel ne cesse d’être détérioré et dégradé vue sa grande vulnérabilité à la pollution et au déséquilibre
Ainsi le civisme dans la société joue un grand rôle dans tout cela car même avec un simple rejet de déchet ménager dans un cours d’eau « oued par exemple « peut facilement provoquer une perturbation ou dégradation du milieu naturel
Ne gaspillons pas !

Les déchets constituent l'un des exemples les plus visibles de la pollution de notre milieu aquatique. Une très grande variété de rebuts souille nos cours d’eau tels que les bouteilles en plastique, les morceaux de styromousse, les sacs à ordures, les boîtes en métal, etc. Souvent les matières plastiques et les autres types de déchets emprisonnent, blessent ou tuent les animaux aquatiques et les oiseaux.
Les huiles, les détergents, les eaux usées et les produits toxiques que l'on déverse inconsciemment dans l’eau sont des formes moins visibles de polluants. Pourtant, elles sont tout aussi dangereuses pour la vie aquatique. Pour survivre, les poissons, les mollusques et les oiseaux et les autres formes de vie aquatique ont besoin d'une combinaison équilibrée de substances nutritives, d'oxygène et d'eau pure. Une petite quantité de produits toxiques peut rompre cet équilibre et avoir des effets dévastateurs.
Occupons-nous de nos déchets !
Voici quelques suggestions pour prévenir le genre de pollution qui aboutit souvent dans nos eaux.
• Ne jetons rien dans l’eau;
• Rapportons toutes nos ordures;
• Ne laissons pas les déchets tomber à l’eau ou être emportés par le vent;
• Débarrassons-nous de nos déchets en les ramenant à la maison;
• Séparons les matières qui peuvent être recyclées;
• Achetons des produits qui n’ont pas d’emballage plastique ou excessif;
• Utiliseons des contenants à usages multiples;

Par Bilel BENSLIMANE

vendredi 8 janvier 2010

BILAN MORAL ANNEE 2009

Premier trimestre 2009

1- Élaboration d’une démarche pour la maitrise de l’environnement en établissant des modalités de prospection et de concertation.
Le bilan environnemental inscrit dans cette démarche met l'accent sur l'importance des boisés et des espaces verts que l'on retrouve au cœur et au tour de la ville. Ce bilan nous donne un aperçu de la superficie totale occupée par des boisés, des aires abandonnées, des terrains vagues et des forets.
Le programme que nous proposons vise à préserver et à mettre en évidence cette caractéristique dans le but d'améliorer la qualité de vie des citoyens de la localité.
La mise en vigueur de ce programme comportera un ensemble de mesures et de moyens qui restent tributaires de la bonne volonté des autorités institutionnelles.
2- Création au niveau des écoles primaires de deux sections pour le «Club Vert»

Deuxième trimestre 2009

1- Recueil de données administratives et techniques pour la création d’une forêt récréative située à la périphérie de la ville. Cette initiative a eu un écho favorable des autorités et une enveloppe a été allouée pour concrétiser une étude technique afin de réaliser ce projet
2- Participation à la journée pour le Jardinage Scolaire organisée par le conservatoire national des formations à l’environnement le 11/05/2009
3- Participation à la journée sur la biodiversité, Co-organisée par la direction de l’environnement et le conservatoire national des formations à l’environnement
4- Participation au P.A.C (conditions de réussite : hygiène (eau) et sécurité)

Troisième trimestre

1- Participation aux portes ouvertes sur le Littoral organisée par la Direction de l’Environnement de la wilaya de Tipaza du 13/08/2009 au 17/08/2009

Quatrième trimestre

1- Célébration de la journée de boisement à la forêt Sidi-Slimane lieu même du projet initié, avec la participation des deux sections du Club Vert, le 24/10/2009
2- Réunion de coordination avec les instances locales afin d’opérer le déblayage et nettoyage du site de la forêt récréative le 16/11/2009.

Conclusion
Une opération « virage vert » doit se faire de façon progressive et continue. Bulle verte doit y voir un défi et s'y engager pour la préservation du patrimoine collectif, dans une perspective de développement durable, ainsi que pour la santé, la sécurité et la qualité de vie dans écoles, au travail ainsi qu’aux moments de détente des citoyens. Le succès d'une telle mise en œuvre reposera non seulement sur la volonté, l'énergie des membres actifs de notre association, également, et de façon importante sur les ressources qu'affecteront les autorités institutionnelles à ces dossiers ainsi que sur la collaboration de la communauté qui se doit d'être collectif.
Les stratégies d'implantation devront comporter un large volet de sensibilisation et d'éducation, soutenues par des actions réelles de l'institution.