samedi 25 juillet 2009

En combien de temps se dégradent nos déchets ?



Il faut apprendre à son enfant à ne pas jeter ses mouchoirs en papier par terre ou les sacs en plastique n'importe où, car la nature pâtit des gestes faciles du quotidien durant... 4000 ans.
C'est donc aussi un sujet d'éducation de nos enfants : trier et ne pas jeter tout et n'importe quoi n'importe où !
Car abandonnés dans la nature, les déchets n'en finissent pas de polluer le paysage, les cours d'eau, la terre. Pour une dégradation totale des diverses petites choses que nous " lâchons " un peu partout, comptez :

# 3 mois pour les mouchoirs en papier, et les cigarettes sans filtre,
# 6 mois pour les pelures de fruit et les allumettes,
# 1 an pour les journaux,
# 1 à 2 ans pour les filtres de cigarettes,
# 5 ans pour les chewing-gum,
# Jusqu'à 100 ans pour les boîtes d'aluminium et les briquets en plastique,
# 100 à 1000 ans pour des gobelets et des sacs en plastique,
# Quant au verre, il lui faut 4000 ans pour se mettre définitivement au vert !
# A l'heure de la mobilité, des lecteurs MP3 ou des DVD portables, la question des piles usagées doit être regardée en face : une seule pile "bouton" pollue 400 m3 d'eau et 1 m3 de terre.

3 commentaires:

Khaled a dit…

PLANÈTE
Les plastiques ont pollué les mers.

Il y a quelques jours était célébrée la Journée de la mer. La confusion faisant qu’on ne distingue pas entre plage et mer dont l’acception générale est balayée du fait que la mer charrie aujourd’hui tous les déchets abandonnés sur les plages. C’est donc de cette façon que les plastiques ont contaminé les océans. Selon la revue Science et Vie, les plastiques représentent plus 80% des déchets océaniques. On parle de milliards de tonnes de déchets qui polluent aujourd’hui les océans. Ce qui est d’autant plus alarmant, ces plastiques n’épargnent pas la chaîne alimentaire (bouteilles, emballages ingérés entre autres par la faune marine, etc.). Les chercheurs se penchent, par ailleurs, sur les aspects liés à la fragmentation en débris et de façon décroissante des gros objets sous l’effet du rayonnement ultraviolet et du ressac. La tâche est ardue vu que les données remontent à soixante années à peine, ce qui rend difficile de déterminer les impacts sur les écosystèmes, entre autres. Les campagnes de nettoyage des plages s’avèrent donc peu efficaces puisque les fonds marins sont quasiment “tapissés” de bouteilles en plastique. On parle, pour la Méditerranée uniquement, de centaines de milliers de bouteilles et de sacs qui jonchent ou s’entassent au fond de la mer, que les chercheurs qualifient sans ambages de véritable poubelle. Et “comme l’humanité a fabriqué plus de plastique que durant le vingtième siècle !”. Selon la Marine Conservation Society britannique, est-il rapporté, quelque 100 000 mammifères marins meurent chaque année à cause de ces plastiques, pas toxiques mais pas inoffensifs non plus. Cela, est-il ajouté, sans compter que les plastiques flottants servent de véhicules à toute sorte d’organisme envahissant. Quels risques pour l’homme ? C’est toute la question, car la chaîne alimentaire étant contaminée, elle ne peut qu’affecter négativement la santé de l’homme, et pour cause ! Les additifs composant jusqu’à 50% les plastiques restent actifs chimiquement et le problème c’est qu’ils sont toxiques et peuvent donc nuire à la croissance, à la reproduction et au système immunitaire, est-il souligné.
Par : Nahla Rif (journal Liberté)


L’arrivée de la bouteille jetable a été considérée comme une avancée de confort majeure… Mais à quel prix et quel impact environnemental ?
Vivement le retour du sac en papier et des consignes en verre.

Anne a dit…

A propos des bouteilles en plastique, je voudrais savoir si on récupère et on recycle les plastiques en Algérie?

En effet on peut recycler le plastique pour fabriquer des nappes pour les toitures d'immeubles que l'on enduit ensuite de goudron pour empêcher l'eau de pénétrer.



on peut en faire des fibres textiles utilisées pour rembourrer les couettes, les sacs de couchage, les polochons, les oreillers, du tissu polaire pour faire des vêtements .

On utilise tous les jours des produits à base de plastique recyclé.

Encore faut-il être équipé pour trier , collecter et recycler les déchets.Mais ce sont de nouveaux métiers qui apparaissent.

KHALED Khalidou a dit…

Selon certaines études le recyclage des déchets plastiques pour éviter la pollution de l’environnement ne serait pas une solution efficace.
Selon toujours ces mêmes études, la transformation de ces déchets plastiques coûterait excessivement chère à la communauté (des coûts de tri, de moyens matériels de récupération, d’acheminement des déchets récupérés, d’usinage et de transformation technique); il est donné à titre d’exemple qu’une bouteille plastique recyclée et transformée coûte deux à trois plus chère que sa fabrication première.
Idem pour l’incinération des déchets plastiques qui dégagerait des poussières toxiques difficiles à filtrer.
Même le recours aux matières plastiques biodégradables ne constituerait pas une solution définitive et efficace à la problématique du recyclage des déchets plastiques.

Espérons que les recherches scientifiques en cours mettraient au point un procédé performant et moins coûteux pour la communauté pour la substitution du sac plastique traditionnel par un sac plastique biodégradable à courte durée et sans conséquence fâcheuse sur l’environnement surtout lorsqu’on sait que plus de dix milliards de sacs plastiques sont distribués annuellement au niveau des grandes surfaces.